Théoriquement, le jumelage est vu comme un contrat d’ordre politique, contracté entre deux localités. Ce contrat n’est pas défini dans le temps et elle implique un apport direct des citoyens. Une ville jumelée est source d’apprentissage, de stabilité ou encore de projet à but de développement. En France, le jumelage est régi par la loi sur l’administration de la République du territoire, titre IV et numéro 92-125 en date du 06-02-1992
Conception et origine
Un des sources du jumelage est le but d’avoir une paix durable entre la France et l’Allemagne suite à la Deuxième Guerre mondiale. Puis cela a pris des envergures internationales pour une Europe plus citoyen. Un des aspects couverts par le jumelage est l’aspect culturel, favorisant l’échange et l’interaction entre jeunes. Que cela soit sur les sports, l’art ou encore la musique par exemple. Mais cela à évoluer permettant de nos jours une interaction multilatérale. Comprenant tous les domaines socio-économiques ou encore identitaires. C’est ainsi que le jumelage coopératif est né, favorisant la démocratisation dans les pays ressemant indépendant ou en voie de développement.
Base et principe
Le jumelage a pour rôle d’accorder ou d’aider un pays tiers à bénéficier des connaissances, savoir-faire ou d’une aide financière dans l’accomplissement d’un projet. Il est donc normal que cela soit fait par des représentants de la collectivité civile. L’objectif est la mise en place d’un partenariat durable et efficace. Ou les deux collectivités bénéficient de tous les avantages de ce partenariat. Une bonne maîtrise de la gestion urbaine et de la démocratisation de ce savoir sera donc à l’ordre du jour. Si cela n’est pas encore le cas, une mise à jour s’impose ou est nécessaire afin d’enclencher la procédure de jumelage. Précisons-le, le partenaire le plus influent exigera des garanties solides avant de s’engager à long terme avec un autre partenaire.
Application et officialisation
Dans l’application de la procédure de jumelage, il existe un nombre assez important de mode de gestion. Selon la loi du 06-02-1992, il est dit qu’à l’international, la collectivité doit être maîtresse du projet initié. La gestion peut donc être contractuelle c’est-à-dire que les œuvres sont dirigés par une association locale. Elle peut aussi être direct, c’est-à-dire rattachée directement à un service de l’action internationale déjà existant. Il est possible que la direction soit aussi accordée à une organisation para-municipale même si les jumelages s’exécutent entre communes. Et cette coopération prendra effet suite à la signature d’une charte de coopération entre les parties.